Login

L'info marché du jour Le climat sec grignote le potentiel des cultures en Russie

L’offre mondiale pour la prochaine campagne apparaît moins abondante que prévu.

Les révisions à la baisse des perspectives de production se poursuivent. La Russie diminue de 5,3 Mt son estimation de production nationale de grains, à 120 Mt.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

A lors même que la période sèche s'améliore, les prévisions de production russe sont en baisse. Le ministère de l’agriculture du pays a réduit de presque 5 % son estimation pour la prochaine récolte totale de céréales du pays. Attendue à 125,3 Mt encore le mois dernier, elle est désormais anticipée à 120 Mt. Elle serait ainsi légèrement inférieure à celle de la campagne précédente, à 121,2 Mt, conséquence d’un climat trop sec qui a grignoté le potentiel des cultures.

Les rendements pourraient être en baisse dans les trois principales régions productrices et exportatrices de blé du pays : jusqu'à - 30 % à Krasnodar, à Stavropol et dans la région de Rostov.

IKAR, un cabinet d’analyse russe, a lui aussi revu sa copie : - 1 Mt pour la production de blé, à 76,6 Mt, « avec plus de chances de rétrograder que d'augmenter ».

« Ça va être amusant. Cocktail pour la forte demande en été ? Nous pouvons déjà voir l'énorme demande de juillet après un tel marché inversé », estime un trader sur Twitter, bien que ses propos ne soient pas du goût de tous. 

Pas mieux en Europe ni aux États-Unis

En Europe aussi, le climat - trop sec et chaud - reste toujours aussi défavorable aux cultures. Il pourrait dégrader encore un peu plus le potentiel de rendement français, allemand, et même roumain.

Aux États-Unis, que ce soit dans le Kansas, le Colorado ou encore le Nebraska, les conditions de cultures sont particulièrement préoccupantes. Le prochain bilan USDA pourrait ainsi subir une cure d’amaigrissement.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement